mardi 25 janvier 2022

25 - Nucléaire, histoire d’un sabotage d’État

Blog du collectif Vigies de la côte des Aven.

Articles déjà parus ; https://vigiesdesavens.blogspot.com/2021/11/index-des-articles-deja-parus.html

Nucléaire, histoire d’un sabotage d’État

Je vous propose la lecture de ce livre enquête fouillé, dans lequel Bernard Accoyer dévoile les dessous ahurissants de cette patiente tentative de « sabordage » d’une filière d’excellence, le nucléaire.

On y retrouve les faits relatés par Fabien Bouglé dans les derniers chapitres de son livre "Les vérités cachées du nucléaire" et qui m'avaient horrifiés. Comme disait Molière dans "Les Femmes Savantes" : "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". Ces 40 dernières années, le nucléaire a été empoisonné lentement afin de le rendre détestable malgré toutes ses qualités.

Bernard Accoyer dénonce la lente infiltration des antinucléaires au cœur du processus de décision. Explosif.


Une affaire d'Etat, de Bernard Accoyer (Hugo Doc, 235p., 16,95€)


Proposé par Jean-Paul Arnoul
Pour le Collectif Vigies de la côte des Avens

Pour plus d'informations sur les enjeux du projet éolien Bretagne Sud, consultez notre site "Sauvons notre littoral" et profitez-en pour signer la pétition nationale.

Index des articles déjà parus.



vendredi 14 janvier 2022

24 - Pour les Verts finlandais, “bien sûr que le nucléaire est une énergie durable”

Index des articles déjà parus

Vu sur Courrier International :

L’Union européenne a décidé de classer le nucléaire dans la catégorie des énergies de transition. Atte Harjannes, président des Verts au Parlement finlandais, explique au Welt am Sonntag pourquoi c’est une bonne chose. 

Vue aérienne de la centrale nucléaire d'Olkiluto


L’Union européenne a décidé fin décembre d’adopter une nouvelle taxonomie, qui labellise le nucléaire et le gaz naturel, sous certaines conditions liées à la transition, comme des “énergies durables”Le Welt am Sonntag a demandé au président du groupe parlementaire des Verts en Finlande pourquoi son parti a changé d’avis sur le nucléaire et appuie la décision européenne.

Atte Harjannes explique le “basculement” de la Ligue verte, qui a “renoncé” en 2020 à sa position antinucléaire en s’appuyant sur “la science” :

Nous devons utiliser toutes les technologies durables
pour nous débarrasser des énergies fossiles.”

Alors que le journaliste de l’édition dominicale de Die Welt lui fait remarquer que les déchets nucléaires “pollueront l’Europe pendant des siècles”, l’écolo finlandais répond : “Bien sûr que [l’énergie nucléaire] est durable. La quantité de déchets est très faible par rapport à l’énorme quantité d’énergie neutre en CO2 que produit une centrale nucléaire. On peut stocker ces déchets en toute sécurité, contrairement aux gaz à effet de serre émis par une centrale à charbon ou à gaz.”

L’Allemagne est loin de partager cet avis. La chancelière conservatrice Angela Merkel avait décidé la sortie du nucléaire après l’accident de Fukushima. Le pays a fermé le 31 décembre trois nouvelles centrales nucléaires. D’ici la fin 2022, les trois derniers réacteurs en Allemagne seront mis à l’arrêt.


Selon Atte Harjannes, les Verts finlandais ont “un passé un peu différent de celui des Verts allemands et d’autres priorités”, la première consistant à “atteindre la neutralité carbone” dès 2035. “Si l’intégration de l’énergie nucléaire nous y conduit plus rapidement, la fin justifie ce moyen.” Grâce au nucléaire, la Finlande pourra alors s’attaquer “au prochain objectif en 2035 : devenir négative en émissions de CO2.

Atte Harjannes, s’il juge que la nouvelle taxonomie européenne est “un compromis”, relève qu’“il est juste que l’énergie nucléaire soit ainsi classée”, mais critique la décision sur le gaz naturel : “Ce qui est absurde, c’est qu’elle comprenne une énergie fossile, le gaz naturel.” Au journaliste qui lui demande si l’Allemagne, qui s’est “battue pour que le gaz soit inclus dans la taxonomie”, fait “fausse route”, Atte Harjannes répond “oui”. Et ajoute : “L’Allemagne a bien sûr le droit de miser sur le gaz, mais elle se rend dépendante des importations.”

SOURCE

Publié le 

www.welt-am-sonntag.de

 voir : Pour les Verts finlandais, “bien sûr que le nucléaire est une énergie durable” (courrierinternational.com)


lundi 3 janvier 2022

23 - Des nouvelles du front dans le cadre de la guerre de l'énergie

 Je vous propose la lecture de 2 articles parus ces jours ci dans le Point, non réservés aux abonnés cette fois.

L’Union européenne veut accorder un label vert au gaz et au nucléaire

Du nouveau sur le front de la "taxonomie " européenne des énergies vertes à propos du nucléaire et du gaz. Le texte final sera publié mi janvier, vote à suivre dans les 4 mois à venir.

Extrait : Des garanties en matière de traitement des déchets et de démantèlement des installations nucléaires en fin de vie sont également exigées. Concernant le gaz, qualifié de « source d’énergie de transition », les investissements seront reconnus « durables » pour des centrales émettant peu de CO2. La Commission a fixé des seuils drastiques : moins de 100 g de CO2 par kWh, un seuil inatteignable avec les technologies actuelles, selon des experts.

Commentaire : Rappelons qu'une centrale à gaz classique comme Landivisiau émet 443 g de CO2 par kWh selon l'ADEME. Cela signifie qu'il faudra capturer le CO2 en sortie de la cheminée, procédé encore très expérimental à ce jour. C'est ce procédé qui est désigné dans le rapport RTE comme "nouveau thermique décarboné "

Voilà où mène l'idéologie antinucléaire. Le jusqu'au-boutisme des verts allemands est ahurissant. Et les verts belges qui suivent le même chemin. Autant se tirer des balles dans le pied.

Quand on aura une panne d'électricité majeure cet hiver au niveau européen, on en reparlera...
 
Je rappelle qu'à la suite de l'arrêt des 2 réacteurs de Fessenheim, l'Allemagne a mis en service une centrale à charbon à Datteln de l'autre côté de la frontière pour compenser l'arrêt de importations d'électricité nucléaire française. C'est ainsi que la fermeture de Fessenheim entraînera des émissions additionnelles de l’ordre de 10 millions de tonnes de CO2 par an. Et que le déficit extérieur de la France va augmenter de 500 millions d'euros, pour le 12,6 TWh à 40€ du MWh, qui ne serons plus vendus à l'Allemagne. Le pire, c'est que la France est même devenue importateur d'électricité Allemande produite en brûlant du charbon et 3 fois plus chère, lorsque nos centrales ne fournissent plus assez.


Centrale à charbon Datteln 4 (source Uniper)


Commentaires de Jean-Paul Arnoul
Pour le Collectif Vigies de la côte des Avens

Pour plus d'informations sur les enjeux du projet éolien Bretagne Sud, consultez notre site "Sauvons notre littoral" et profitez-en pour signer la pétition nationale.

Index des articles déjà parus.

40 - Index des articles déjà parus

  Nous vous proposons dans ce blog une série d'articles destinés à vous informer et à vous faire réfléchir de façon objective sur le t...